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Minorque et retour
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Le bateau.
Nous avons loué Pampero, un Sun-light 30 chez Roussillon-Marine. Malgré ses 13 ans, nous avons trouvé un bateau en excellent état (si l'on excepte le loch/speedo en panne) et très bien équipé. Malgré un petit problème de clés (emportés par le locataire précédent), et un inventaire où il faut se débrouiller seul pour trouver les pinoches, l'accueil et le service étaient globalement satisfaisants, et nous n'avons pas eu de mauvaises surprises ou de problème technique majeur. Nous avons apprécié: les qualités marines du bateau, le génois à enrouleur, le pilote automatique (autohelm 1000) simple et fiable qui s'est avéré un compagnon précieux pour éviter les crampes, le moteur d'annexe, le GPS, la VHF et l'échelle de bain "à poste". Nous avons moins aimé: le cockpit exigu pour un bateau de cette taille (le bateau est homologué pour 6 mais tenir dans le cockpit a plus de 4 relève de l'exploit). La faible autonomie en carburant et eau (45/100l), qui oblige a rejoindre un port plus souvent qu'on ne le souhaiterait... Après réflexion nous aurions aimé: un enrouleur de Grand-voile. Sans enrouleur et dans le cadre d'une croisière en famille, avec des équipiers peu enclins à tirer sur les drisses, on hésite à hisser la grand-voile pour des petites étapes... |
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Le programme
de navigation.
Avec 474 miles parcourus, notre programme était vraisemblablement un peu trop ambitieux pour les motivations de l'équipage (en dehors du skipper!), et le nombre de jours dont nous disposions. Les enfants auraient aimé pouvoir passer un peu plus de temps à explorer les nombreuses criques de Minorque. Mais il nous fallait prévoir une marge de manoeuvre de deux ou trois jours pour éviter d'avoir à affronter la traversée retour et/ou le cap Creus avec un coup de Tramontane... Sans compter la remontée de la Costa Brava, qui peut aussi s'avérer un exercice long et pénible avec le vent dans le nez. Les formules «one-way» qu'offrent certains loueurs, ou même la location sur place sont assurément des solutions séduisantes pour qui préfère les sauts de puce de criques en criques, aux longues traversées (d'autant plus si on loue plus au Nord- +120 miles pour le même programme au départ de Port-camargue) . Egalement au chapitre des regrets : Ne pas avoir profité d'un mouillage le long des îles Medes, probablement l'endroit le plus séduisant de la Costa-Brava, malgré les cohortes de plongeurs et promeneurs qui les fréquentent quotidiennement à cette époque. |
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La Période
de location.
Le mois d'août est loin d'être idéal, non pas en raison du trafic en mer car on est très loin des embouteillages des autoroutes du sud, mais en raison de la saturation de nombreux ports et mouillages. A cet égard, et pour cette destination, il semble que Juillet soit un bien meilleur choix, la proportion d'Aoûtiens étant encore plus importante en Espagne qu'en France. |
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Les ports et
les mouillages
Une location démarrant généralement un samedi, il est bon de se souvenir que la première nuit on pourra se mettre à couple avec des pêcheurs, ceux-ci restant au port le dimanche... Particulièrement utile à Llansa et Puerto de la Selva, ces ports étant particulièrement peu accueillants du fait de leur saturation quasi permanente en haute saison... Il est aussi intéressant de savoir que si les ports Catalans comportent généralement un club Nautique, quelques uns d 'entre eux disposent aussi d'une partie publique, qui pratique des prix raisonnables et dispose de places pour les bateaux de passage, alors que les clubs nautiques se contentent de sous-louer les quelques emplacements de leurs rares membres qui quittent leur port d'attache pour plusieurs jours (par ex. Estartit et Pollensa). Attention à la qualité de l'eau des ports espagnols, souvent mal dessalée... Si l'on a pas de réserve d'eau minérale, il est préférable de goûter avant de remplir sa réserve... D'après notre expérience il est souvent préférable de ne pas s'annoncer sur le canal 9, et de voir par soi-même comment ça se présente... Ne comptez de toutes façons pas sur le club nautique pour vous signaler qu'il y a de la place dans la partie publique du port… Pour les "jolis mouillages" que recommandent les guides, il faut arriver soit très tôt soit après vingt heures, bon nombre des bateaux a moteur regagnant les ports à la tombée de la nuit. Il faut bien le dire, à prix inférieur on apprécie les services et l'accueil des ports français… |
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mes waypoints
St-Cyprien-port: N42:37.2 E3:02.4 Puerto de Llansa: N42:22.5 E3:09.7 Cap Creus: N42:19.2 E3:19.5 Puerto de Estartit: N42:03 E3:12.2 Fornells: N40:03.5 E4:08 Cala Algayarens: N40:03 E3:55 Mouillage de Ciudadela: N39:59.6 E3:49.5 Cala Santandria: N39:58.7 E3:50 Cala Macarella: N39:56 E3:56.2 Cala Trebeluja: N39:55.7 E3:59.2 Puerto de Pollensa: N39:59.4 E3:05.2 Cap Formentor: N39:57.7 E3:13 Arenys de Mar: N41:34.5 E2:33.4 Puerto de Rosas N42:15.1 E3:10.7 Marina de Ampuriabrava: N42:15 E3:07.7 Port-Vendres: N42:31.3 E3:06.9 |
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Liens:
Les pages "croisère"de Sascha Burkhardt (articles parus dans "voile et voiliers") Petit croiseur au cap Creus Minorque, l'étoile polaire dans le dos La location
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